Agitation commerciale oblige, rarement avons-nous eu autant de commentaires, professionnels ou amateurs, sur le marché de la video à la demande par abonnement.
Et pourtant, voici 7 questions peu ou jamais posées.
1. Dans quelles conditions économiques peut-on dépenser 1 à 2 millions d’euros par programme dans une offre à bas prix et large profondeur ?
2. Quelle est la part d’audience des services à la demande, c’est-à-dire la durée d’écoute en ligne, par rapport à celle des télévisions traditionnelles ?
3. Le piratage des oeuvres intervient-il plutôt sur des oeuvres inédites ou sur du catalogue ancien ? Sur des oeuvres connues/attendues ou sur des oeuvres méconnues ?
4. Quel est l’âge réel des « consommateurs » de SVOD ?
5. Quels sont les impacts de la recommandation pour les créateurs ? Le concept de ligne éditoriale a-t-il encore un sens ? La « surprise culturelle » a-t-elle vocation à succomber sous l’assaut des algorithmes ? Les programmes peu regardés ou peu attendus ont-ils vocation à disparaître ?
6. La promesse d’expérience unique est-elle compatible avec l’hétérogénéité des supports de réception ?
7. En quoi les super-marchés numériques généralistes sont-ils la bonne réponse à l’individualisation croissante des exigences numériques de nos concitoyens ?