Facebook, et notre culture

Le Monde a gentiment accepté de publier une tribune de Karine et moi sur ce récent mais révélateur fait de censure de Facebook. L’AFP s’en est fait l’écho ici.

La censure par Facebook d’une photographie éminemment célèbre prise lors de la guerre du Vietnam surprend et choque. Il faut être choqué, il ne faut pas être surpris. (lire la suite)

Facebook est une entreprise incroyable. Mais il faut sans doute, nécessairement, obligatoirement, savoir à quoi nous avons à faire. L’internet n’est pas neutre. Il ne l’a jamais été.

 

Plus sportif fut cet entretien de quelques minutes passées chez Eric Brunet, polémiste radiophonique et conservateur de RMC. Karine avait l’habitude de la joute. En cours d’émission, pendant la pause, Brunet a semble-t-il réalisé que nous n’étions finalement pas du tout favorable à la suppression du ministère de la culture, thème qu’il avait choisi pour sa seconde partie.

Et oui.

Il y a des surprises.

Pour tous.

 

 

 

La Culture sans Etat, à la radio.

Mon amie Karine s’est retrouvé sur Europe 1 pour évoquer, défendre, expliciter quelques points de politique culturelle traitées dans l’essai que nous avons co-rédigé avec Caroline Le Moign. L’émission est à écouter ici. Surdiffusion, algorithme et gratuité, elle relève quelques-uns de nos arguments.

Quelques heures plus tard, j’étais sur France Culture, invité par la charmante Olivia Gesberg, tempo plus calme, mais Pascal Rogard était là pour animer la polémique contre les GAFA.

Plus médiatique, nous devrions être chez Eric Brunet sur RMC dans quelques heures, mardi 13 septembre.

 

 

Ce livre sur la Culture

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Ce 31 août 2016, nous avons publié un ouvrage à trois paires de mains.

La Culture sans Etat, l’idée du titre est venu de Karine, que j’ai connue à Canal+, puis ailleurs.

Trois auteurs, deux femmes un homme, deux générations différentes, une seule préoccupation: comment l’exception culturelle à la française va-t-elle s’en sortir ?

La France a créé une régulation culturelle hors normes et qui lui a permis de résister contre les forces du marché. Mais cette si grande expérience a semble-t-il été gâchée. Depuis vingt ans, depuis que j’ai vingt ans et quelques années, le choc numérique a frappé, secoué, bousculé une régulation auparavant si parfaite. Nous avons vu des politiques clamer que le problème était l’accès à la culture quand le piratage et les plateformes légales en tous genres nous abreuvaient de plus d’œuvres que quelques siècles de loisirs nous permettraient de profiter. Nous avons vu comment la réponse des diffuseurs traditionnels – télévisions, éditeurs, et autres – a oscillé entre mépris et attentisme. Nous avons vu comment nos régulateurs ont cru que la culture était devenu un marché de la demande et non plus de l’offre.

Nous avons essayé d’être concrets. Avec des exemples.

Ce n’est qu’un essai, de la part de trois auteur(e)s aux convictions diverses, aux expériences diverses, aux conclusions diverses. Un essai pour provoquer une prise de conscience, chez quelques politiques et citoyens. Tous les auteurs, producteurs et distributeurs culturels que j’ai eu la chance de rencontrer depuis quelques lustres se sont posés ces questions.

 

Bref.

 

Faites-vous votre opinion.