Bruno Icher de Libération m’a donné l’occasion d’exprimer un constat fondamental.
« La seule recette qui se vérifie d’année en année est l’alchimie réussie entre un réalisateur et un producteur. Cette année, les exemples ne manquent pas. Valérie Donzelli et Edouard Weil pour La guerre est déclarée, Hazanavicius et Langmann pour The Artist, Céline Sciamma et Bénédicte Couvreur pour Tomboy, où l’on voit bien qu’un couple s’est trouvé, tout comme Maïwenn et Alain Attal pour Polisse… Quand le duo est fort, cela peut atteindre les sommets. Nous sommes plus dubitatifs lorsqu’un producteur pèse trop sur un film au détriment du réalisateur ou, à l’inverse, quand un grand nom de la réalisation est associé à un producteur dilettante. »